Montres TAG Heuer Carrera Chronograph Skipper : cap vers l'avant-garde

Retour en 1967. Le New York Yacht Club prépare son voilier de 12 mètres pour affronter l’Australie lors de l’éprouvante America’s Cup. Jack Heuer, dont la société est spécialisée dans la fabrication de chronomètres et d’indicateurs de marée, décide de parer l’équipage d’un ensemble complet d’instruments de chronométrage, notamment des montres-bracelets dotées de la fonction cruciale de compte à rebours pour le départ de la course.

L’Intrepid remporte alors la course haut la main. Pour célébrer cette victoire, Heuer conçoit une montre-bracelet spéciale : la Carrera Chronograph Skipper à remontage manuel, fabriquée en édition limitée à 20 exemplaires seulement.

Mais la Skipper a été conçue pour la postérité. Le boîtier Carrera de 36 mm offrait une belle visibilité sur un cadran bleu marine traversé par une aiguille de chronographe rouge vif. Le cadran de la petite seconde était d’un sarcelle audacieux, comme le pont de l’Intrepid. Sur le côté opposé, à 3 heures, se trouvait le cadran du compte à rebours de 15 minutes en trois couleurs, vert, sarcelle – à nouveau – et rouge. Cette explosion de couleurs non conventionnelles évoquait le monde codé des pavillons de régate, le rouge pour le côté bâbord, le vert pour le côté tribord et le sarcelle pour la poupe, mais elle capturait également l’esprit jeune, insouciant et fleuri de la fin des années soixante. Dès sa conception, elle s’est imposée comme une véritable icône.

Bonne nouvelle pour les collectionneurs et amateurs, la TAG Heuer Carrera Chronograph Skipper est de retour. Elle a bien sûr été modernisée et a été conçue avec un boîtier plus audacieux de 39 mm en or rose qui rappelle le coucher de soleil sur l’océan. La petite seconde a été repositionnée à 6 heures, où elle passe discrètement au-dessus d’un guichet de date. Le sous-cadran sarcelle à 9 heures est désormais réservé à un compteur de douze heures qui porte le nom de la montre, Skipper. Les trois segments du sous-cadran du compte à rebours affichent des couleurs plus vives, à savoir le vert lagon, le sarcelle et l’orange régate. La priorité a été donnée à la lisibilité, avec des index triangulaires et des aiguilles des minutes et des heures à pointe rouge.

Pour que la Skipper reste une montre-outil, toute l’architecture a été retravaillée. L’objectif : apporter praticité et lisibilité au cadran. Ce qu’il y a de plus remarquable est le choix de la Glassbox signature en verre saphir qui offre une visibilité dégagée sur la montre et permet une étanchéité à 100 mètres. Le rehaut et les index ont été subtilement incurvés vers le haut pour apporter davantage de profondeur visuelle.

La Skipper est animée par le calibre maison TH20-06 à remontage automatique, qui bat à 28 800 A/h et offre une réserve de marche de 80 heures, largement suffisante pour un week-end complet de navigation. Prêt(e)s à lever l’ancre ?