Montres Née dans la pourpre : redécouvrez la couleur de la plus royale des TAG Heuer

La couleur violette ne laisse personne indifférent. Elle était considérée comme rare et exotique il y a de cela plusieurs siècles. Elle a gardé au fil du temps son caractère séduisant. Des Porphyra de l’Empire byzantin aux mouvements culturels, en passant par la couleur qui orne la nouvelle TAG Heuer Monaco, le violet possède une riche histoire. Il y a quelques semaines, on célébrait au Royaume-Uni le jubilé de platine de la reine. Une couleur se démarquait lors des célébrations : le violet. L’emblème du jubilé était violet, les fanions l’étaient aussi. Même les bus rouges londoniens avaient revêtu la nuance. En feuilletant un livre d’histoire, on s’aperçoit que le violet a été une couleur de prédilection de la royauté, et parfois des dissidents, depuis de nombreuses générations. Nous embarquons ici dans un voyage temporel, retournant aux origines majestueuses de la couleur violette pour arriver à la montre la plus royale jamais conçue par TAG Heuer.

Si vous aviez vécu à l’époque de certains empereurs romains, porter du violet aurait pu vous valoir une condamnation à mort. La couleur était exclusivement réservée à la royauté romaine. Cyrus le Grand, roi de Perse, portait une tunique violette comme uniforme royal. Cette couleur avait également une place particulière au sein de l’empire byzantin. Les dirigeants portaient de larges toges violettes et signaient leurs décrets à l’aide d’encre violette. Les impératrices, elles, accouchaient dans la Chambre de la Pourpre, donnant naissance à leur insu au terme « porphyrogénète », utilisé pour parler des princes et princesses nés alors que leur père était empereur, par opposition aux aristocrates ayant arraché ou gagné leurs titres.

Nous sommes dans la cité phénicienne antique de Tyr, vers 1200 av. notre ère, à l’endroit de l’actuel Liban, au cœur du commerce de la teinture violette. Les Phéniciens avaient créé la pourpre de Tyr, une teinture difficile à produire et donc extrêmement rare. Elle nécessitait une espèce particulière d’escargots, un ensoleillement précis et une main-d’œuvre considérable. Les teinturiers brisaient la coquille des escargots pour en extraire un mucus violacé qui devait ensuite être exposé au soleil pendant un temps très précis. Il en résultait une couleur violette intense et persistante.

Les prix des étoffes réalisées à partir de cette teinture étaient inimaginables. C’est ainsi que les vêtements violets sont restés l’apanage des riches et des puissants. À la chute de l’Empire byzantin, au XVe siècle, la popularité du violet décline. Il fallut attendre les années 1850 pour que les premières teintures synthétiques redonnent au violet ses lettres de noblesse.

Le violet a fait son grand retour au XXe siècle. Nuance de prédilection du peintre autrichien Gustav Klimt, il en ponctue ses œuvres, y ajoutant du violet fantaisiste et du pourpre somptueux. Dans les hautes sphères de la société, le roi George VI s’habille de pourpre pour son portrait officiel. La couleur est également omniprésente sur les éléments du couronnement de la reine Élisabeth II, en 1953. Des invitations à la cérémonie en elle-même, le violet est devenu un véritable symbole de l’ère élisabéthaine. Bien qu’il ait maintenu sa connotation royale, il se fraie également un chemin jusque dans les sphères des mouvements sociaux. Les suffragettes utilisent le violet au début du siècle. Le mouvement de la contre-culture l’adopte dans les années 1960. Enfin, les féministes se l’approprient dans les années 1970. Des musiciens célèbres lui dédient le titre de leurs chansons quand d’autres groupes lui font une place de choix dans leur nom. À l’aube du nouveau millénaire, les politiques et hommes d’affaires enfilent des cravates violettes ou pourpres. C’était, selon eux, l’alliance parfaite entre une cravate rouge, synonyme d’assurance, et une bleue, qui inspire la confiance. Que de péripéties pour la couleur violette.

Nous avons associé l’héritage royal de la couleur violette à la riche histoire de notre TAG Heuer Monaco. Cette montre légendaire a porté diverses teintes. Elle fut noire, bleue, rouge, verte et même grise. L’heure est venue de couronner de violet la TAG Heuer Monaco. Dotée d’un cadran violet raffiné et rehaussé d’un effet fumé, la nouvelle TAG Heuer Monaco offre à votre poignet un traitement royal. Le cadran est accompagné de compteurs opalins noirs et entouré d’un boîtier en acier poli et satiné. À l’arrière de chaque boîtier se trouve un numéro unique. Vous noterez également un détail particulier : la masse oscillante et la roue à colonne sont violettes. On retrouve le violet dans la doublure du bracelet en cuir noir, qui accompagne parfaitement cette montre raffinée. Pour en savoir plus sur cette noble montre, empruntez ici la voie royale.