SPORT Votre accès direct pour la deuxième journée du Grand Prix de Monaco Historique

Le vendredi a été consacré aux discussions d’avant-course, aux retrouvailles avec de vieux amis, à l’enregistrement dans les chambres d’hôtel et au coup de foudre pour la ville-État de Monaco. Aujourd’hui, tous nos sens se tournent vers une chose et une seule : les qualifications. Comme hier, la journée ne s’arrête pas aux pilotes ou aux voitures. Tout commence par la fermeture des rues à 6 h 30. Partout ailleurs dans le monde, l’heure de pointe est réservée aux food trucks, aux employés de bureau et aux cyclistes. Ici à Monaco, l’heure de pointe n’est que pour les amateurs de vitesse. Une fois les routes fermées, vous commencez à voir les lève-tôt : mécaniciens, médecins et infirmiers, personnel de sécurité, commissaires de course, photographes. Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’une grande partie du personnel monégasque qui participe à l’organisation du Grand Prix de Monaco Historique travaille gratuitement. Ils semblent vouloir le faire pour l’amour de la course. Un bel exemple d’une communauté qui se rassemble, liée par une passion singulière. C’est pourquoi TAG Heuer a une telle affinité avec cet événement.

Pendant que les lève-tôt s’installent dans les coulisses, vous commencez à voir les fans descendre. C’est un public très varié et éclectique. Des touristes avec de gros sacs à dos, des t-shirts de course rétro, des casquettes et des lunettes de soleil. Les VIP sont vêtus de lin, de cuir ou de laine. Des looks différents, des styles différents, mais ils sont tous là pour la même chose. Alors qu’ils prennent place, quelques klaxons retentissent, signalant le début des qualifications.

Oui, les voitures sont rapides. Oui, elles ont l’air classe. Oui, les voir concourir est passionnant. Mais plus que tout cela, ce qui ressort le plus lorsque l’on regarde le Grand Prix de Monaco Historique, c’est la netteté de l’évolution visuelle de la voiture de course. Prenons l’exemple de leurs couleurs. La plupart des voitures de course d’avant-guerre et des années 50 étaient de couleur grise, bleue, blanche et rouge. En arrivant aux voitures des années soixante, vous commencez à voir quelques décalcomanies de constructeurs et de sponsors avec de belles combinaisons de couleurs. Des carrosseries blanches avec des rayures orange sur les côtés. Des carrosseries orange avec des rayures bleues autour du siège du conducteur. Vous pouvez imaginer le plaisir qu’ont dû avoir les anciens concepteurs de voitures de course à faire ressortir leurs créations. Dans les années soixante-dix et quatre-vingt, les couleurs et les motifs attirent vraiment l’attention. Le noir et l’or. Des teintes d’orange plus vives. Et ce ne sont que les couleurs et le design dont nous parlons. Des moteurs aux châssis, en passant par les volants et les pneus, en une seule journée, les amateurs de course automobile peuvent voir tout le chemin parcouru par les voitures de course, dans la lumière dorée du Circuit de Monaco.

En parlant de couleurs et de logos, la livrée Gulf. Trois mots que tout amateur de course automobile comprendra presque immédiatement. Tout comme les maillots emblématiques des clubs de football italiens des années 80, la livrée Gulf est l’une des pièces les plus emblématiques de l’histoire de la course automobile. Aujourd’hui encore, les écuries de Formule 1 tentent d’intégrer les célèbres couleurs orange et bleu vif de Gulf dans leur livrée. Ces couleurs ont été pleinement affichées ici au Grand Prix de Monaco Historique. Les spectateurs n’ont pas pu quitter des yeux la Tyrrell 007 1974 de Roald Goethe, sponsorisée par Gulf. Nous ne pouvions pas arrêter de la regarder non plus. Après tout, ce sont les teintes qui ont inspiré notre nouvelle TAG Heuer Monaco Gulf en Édition spéciale.

Nous prenons place dans le salon d’accueil près du paddock. D’un côté, vous pouvez voir la voie des stands, les voitures qui passent à toute allure et au moins cinq bâtiments où les habitants regardent l’action depuis leur balcon. La course est comme l’oxygène ici. De l’autre côté, il y a le parking pour les yachts. De nombreux yachts. Et puis au-delà, la Méditerranée s’étire et touche l’horizon. Alors que nous nous imprégnons de ces vues à couper le souffle, nous sommes entourés de passionnés de montres et de courses, des amis de TAG Heuer bien sûr. Ensemble, nous regardons depuis notre point d’observation, admirant tous les paysages et gardant ces souvenirs en toute sécurité dans nos têtes. (Et sur nos smartphones.) Les voitures anciennes défilent les unes après les autres, nous transportant à travers plusieurs décennies de courses du vingtième siècle. Peu importe que la Lotus ou la Tyrrell ait pris la pole position. Tout ce qui compte à la fin de la journée, c’est que la course est passée en premier, avant tout le reste. Et c’est comme ça qu’on l’aime à Monaco.

À demain sur The Edge. N’oubliez pas de suivre nos mises à jour en direct du jour de la course.